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ANTOINE LIVIO. – Vous n'êtes jamais fatiguée d'écrire ?
MARGUERITE DURAS. – Si. C'est le dernier des métiers.
ANTOINE LIVIO. – Et pourtant vous continuez ?
MARGUERITE DURAS. – À chaque bouquin – mais ça, tous les écrivains, n'est-ce pas, à chaque bouquin on a l'impression que ça suffit comme ça, et puis... ça recommence.
Ce nouvel éventail d'entretiens (écrits, télévisés ou radiodiffusés) avec toutes sortes d'interlocuteurs (de Jacques Chancel à Colette Fellous, en passant par Bernard Pivot et Marianne Alphant ou encore Susan Cohen, dialogue ici publié pour la première fois) dessine une petite histoire littéraire de la deuxième moitié du XXe siècle, à travers l'évolution de Marguerite Duras, qui se définit par rapport au colonialisme, au Nouveau Roman, au cinéma commercial, au changement de mœurs, à l'exploitation de l'homme par l'homme, à l'aliénation amoureuse, au mal et aux faits divers, à la parole et au silence. L'oralité fait partie intégrante de son mode de création littéraire. Et il n'est pas, dans son cas, secondaire de lire la transcription de réponses parlées, où l'on reconnaîtra souvent le style même de l'écrivain, ses excès et son originalité.
Édition établie et postfacée par Sophie Bogaert.
MARGUERITE DURAS. – Si. C'est le dernier des métiers.
ANTOINE LIVIO. – Et pourtant vous continuez ?
MARGUERITE DURAS. – À chaque bouquin – mais ça, tous les écrivains, n'est-ce pas, à chaque bouquin on a l'impression que ça suffit comme ça, et puis... ça recommence.
Ce nouvel éventail d'entretiens (écrits, télévisés ou radiodiffusés) avec toutes sortes d'interlocuteurs (de Jacques Chancel à Colette Fellous, en passant par Bernard Pivot et Marianne Alphant ou encore Susan Cohen, dialogue ici publié pour la première fois) dessine une petite histoire littéraire de la deuxième moitié du XXe siècle, à travers l'évolution de Marguerite Duras, qui se définit par rapport au colonialisme, au Nouveau Roman, au cinéma commercial, au changement de mœurs, à l'exploitation de l'homme par l'homme, à l'aliénation amoureuse, au mal et aux faits divers, à la parole et au silence. L'oralité fait partie intégrante de son mode de création littéraire. Et il n'est pas, dans son cas, secondaire de lire la transcription de réponses parlées, où l'on reconnaîtra souvent le style même de l'écrivain, ses excès et son originalité.
Édition établie et postfacée par Sophie Bogaert.
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