Les inconnus dans la cave
EAN13
9782070702367
ISBN
978-2-07-070236-7
Éditeur
Gallimard
Date de publication
Collection
L'Imaginaire (140)
Nombre de pages
224
Dimensions
19 x 12,5 x 1,1 cm
Poids
200 g
Langue
français
Code dewey
843.914
Fiches UNIMARC
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Les inconnus dans la cave

De

Gallimard

L'Imaginaire

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«Ce roman est, je pense, assez obscur pour qu'on n'ait point la tentation d'y chercher des symboles. Et cependant, si les personnages qui le traversent étaient moins empêtrés dans la ténébreuse difficulté de vivre, s'ils rencontraient moins d'obstacles à leur expression, chacun d'eux pourrait représenter une attitude symbolique. Mais ils sont, justement, trop occupés, trop soumis au hasard ou même à leur propre détermination, pour se soucier de faire figure et de composer urr ensemble allégorique aux yeux du lecteur. Chez certains, l'empêchement à s'exprimer est le fait de chimères et de fantômes ; chez d'autres de la contrainte extérieure. J'ai une sympathie particulière
pour ces derniers, obligés au travail, à ce travail qui est devenu aujourd'hui purement fonctionnel, une agitation stupide et stérile. Ceux-là éprouvent, plus que d'autres, le mal de vivre en un monde où l'action, non seulement n'est pas la sœur du rêve (ce dont on arriverait encore à se consoler), mais où elle est l'ennemie de tout ordre, de tout bonheur, de tout amour et de toute vie. Il y a aussi un chauffeur-philosophe qui tente encore une fois ce qu'on appelait, il y a quelques années, l'évasion. Mais son innocence et sa légèreté ne le gardent guère de la
tristesse. C'est encore en se plongeant dans l'hostilité du monde qu'on parvient à s'en défendre le mieux. C'est à travers cette hostilité même, peut-être même finalement grâce à elle, c'est par le jeu de son refus et de son acceptation que l'on parvient, humblement, à apercevoir, qui tremble, pâle et incessante, au bout de la jeunesse agonisante, au bout du désespoir, la vie.» Jean Cassou.
«C'est encore en se plongeant dans l'hostilité du monde qu'on parvient à s'en défendre le mieux. C'est à travers cette hostilité même, peut-être finalement grâce à elle, que l'on parvient à apercevoir que tremble, pâle et incessante, au bout de la jeunesse agonisante, au bout du désespoir, la vie.» Jean Cassou.
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