Voyages italiens
EAN13
9782365110617
ISBN
978-2-36511-061-7
Éditeur
Xavier Barral
Date de publication
Collection
Beaux livres
Nombre de pages
218
Dimensions
24,6 x 19,8 x 2,4 cm
Poids
868 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Indisponible
Éditions Xavier Barral Février 2015 Photographies Bernard Plossu
Textes Bernard Plossu Francesco Zanot Walter Guadagnini
Exposition L'Italie de Bernard Plossu Maison Européenne de la Photographie Du 4 février au 5 avril 2015
" Toute mon enfance, j'ai entendu ma mère parler de nos origines italiennes, j'entendais les noms de tante Dina, de Nana mon arrière grand-mère. Puis un jour à la fin des années 1970, je suis parti à Naples, à Rome et à Pompéi sous une pluie torrentielle : c'était magnifique ! À cette époque, j'habitais les hauts plateaux sauvage du Nouveau Mexique, je revenais très peu en Europe, mais j'avais besoin, c'était plus fort que moi, d'aller en Italie, je ne sais pas pourquoi, peut-être pour marcher dans des rues verticales, alors que les paysages de l'Ouest américain que j'arpentais étaient surtout horizontaux. Et depuis ce premier voyage à Rome en 1979, je n'ai cessé d'aller très souvent en Italie. Un besoin, une passion, je m' y sens bien. Je vais partout, à pied, en auto, en train ; des montagnes du Piémont - par tous les temps - au sud, au centre ; de Cuneo à Bari, de Turin à Palerme, de Bologne à Cagliari. Je photographie en Noir et Blanc, mais je suis aussi un adepte du procédé Fresson - tirage couleur mat au charbon - avec lequel je travaille depuis 1967. Et en Italie, il m'est souvent arrivé de mettre de la couleur dans le boitier, comme ça, pas parce que c'est " beau ", non, je n'ai fait aucune photo couleur à Rome, la ville que j'aime le plus au monde, mais par hasard, laissant les choses venir : à Milan, dans l'île de Ventotene, depuis les fenêtres des nombreux trains... En Italie je laisse les photos arriver. "
Bernard Plossu Né au Vietnam en 1945, nourri de la contre-culture américaine et de l'esthétique de la Nouvelle Vague, Bernard Plossu souhaitait devenir cinéaste. Ce cinéphile averti et passionné sera photographe. De 1960 à 1965, il fréquente la Cinémathèque où il voit les classiques de Dreyer, Bergman, Buñuel, Eisenstein, Bresson et bien sûr Truffaut, Godard, Jessua. Il s'intéresse également au néoréalisme italien et au western. Il apprend l'image à travers le cinéma. C'est en photographe atypique, inclassable qu'il trace ainsi depuis le début des années 1960 son parcours en solitaire, en marge du reportage, de la photographie plasticienne et des modes, " pour être, nous ditil, de plain pied avec le monde et ce qui se passe. " Pour ce cinéaste de l'instant donné, photographe du mouvement, la photographie est le moyen d'arrimer la pensée à une connaissance personnelle et physique du monde. Rencontres fortuites, stratégies furtives et rapides des sentiments. Bernard Plossu nous montre à quel point on saisit le monde à travers le corps et le corps à travers le monde. En 1988, Bernard Plossu reçoit le Grand Prix National de la Photographie. Plusieurs rétrospectives lui ont été consacrées, notamment au Centre Pompidou (1988), au Museum for Photographic Arts de San Diego (1989), à l'Institut Valencien d'Art moderne en Espagne (1997) et au Musée d'Art moderne de Strasbourg (2006). Bernard Plossu a publié de nombreux ouvrages en France, aux États-Unis, en Espagne, en Grèce, en Italie, en Belgique et au Portugal.
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