Nationalisme, colonialisme et littérature, Nouvelle édition disponible avec le code 1399[1]
EAN13
9782859394486
ISBN
978-2-85939-448-6
Éditeur
Presses Universitaires du Septentrion
Date de publication
Collection
ETUDES IRLANDAI
Nombre de pages
104
Dimensions
24 x 16 x 1 cm
Poids
214 g
Langue
français
Langue d'origine
anglais
Code dewey
820.994
Fiches UNIMARC
S'identifier

Nationalisme, colonialisme et littérature

Nouvelle édition disponible avec le code 1399[1]

De , ,

Préface de

Presses Universitaires du Septentrion

Etudes Irlandai

Indisponible
Dans son introduction, Seamus Deane décrit l'esprit "Field Day" comme une recherche de l'identité irlandaise, si longtemps occultée par le colonialisme. Il montre que le sectarisme religieux de l'Irlande du Nord résulte de l'interaction qui s'exerce entre les stéréotypes du pays colonisateur et du pays colonisé. Pour Terry Eagleton, les politiques d'opposition, qu'il s'agisse du combat nationaliste, d e la lutte des femmes pour affirmer leur identité ou du concept de classe sociale, ne peuvent exister sans leur adversaire historiques et fonctionnent sous le signe de l'ironie. Toute politique d'émancipation doit commencer par une prise de conscience de sa propre identité, mais doit dépasser ce stade; le spécifique doit s'ouvrir à l'universel. En s'appuyant sur deux classiques de la littérature anglaise, ou plus largement britannique - Le leg de Mrs Wilcox d'E.M. Forster et Ulysse de J. Joyce - Fredric Jameson montre que la littérature dite de la modernité, dont il est couramment admis qu'elle est caractérisée par des préoccupations d'innovation formelle qui en écartent tout contenu et toute signification poilitique, est en réalité intimement influencée dans sa structure et ses formes par ce vaste phénomène historique qu'est l'impérialisme. Edward Said classe Yeats parmi les "grands artistes nationalistes de la décolonisation et du nationalisme révolutionnaire". Il a en commun avec les écrivains des Caraïbes et certains écrivains africains d'utiliser la langue du suzerain colonial et il est déchiré entre son nationalisme irlandais et l'héritage culturel anglais. Ses plus grandes oeuvres de décolonialisation imaginent la naissance de la violence ou la naissance violente du changement, comme dans "Léda et le Cygne". Said perçoit des ressemblances entre sa poésie, celles de Darwish et de Neruda.
S'identifier pour envoyer des commentaires.

Autres contributions de...

Plus d'informations sur Fredric Jameson
Plus d'informations sur Seamus Deane