- EAN13
- 9791093143446
- Éditeur
- SCITEP
- Date de publication
- 12/2020
- Collection
- Littérature
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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La SICA de Fond Saint-Jacques est la première et la plus ancienne société
d’intérêt collectif agricole de la Martinique. Sa naissance, en 1957, se situe
à un moment crucial de l’histoire de la Martinique, ex-vieille colonie qui
peine à endosser son tout nouveau statut de département d’Outre-Mer. Depuis
douze ans, les mutations se succèdent et s’accélèrent dans tous les domaines :
rural, social, anthropologique, économique, politique... C’est une nouvelle
étape pour le monde des campagnes martiniquaises et celui qui gravite autour
de la « Transat » et du transport maritime, dont l’influence ne cesse de
croître.
En plaçant la vie quotidienne de la SICA au centre de cet ouvrage, Guy
Flandrina fait un choix judicieux à au moins deux titres. En interrogeant les
acteurs de l’époque, il souligne l’urgence de sauver de l’oubli ce qui peut
l’être. Par l’étude des archives qu’il a su aller chercher, il analyse un
modèle dont l’efficacité ne s’est jamais démentie en soixante ans d’existence.
Au passage, le lecteur attentif saura y voir un hommage appuyé à un modèle de
développement qui conserve plus que jamais sa pertinence dans la conjoncture
actuelle.
Et puisque ces dernières années, les anciennes colonies francophones des
Antilles-Guyane ont entrepris d’écrire elles-mêmes leur histoire
contemporaine, ce travail est aussi une précieuse contribution à cette – trop
tardive ? – entreprise collective.
d’intérêt collectif agricole de la Martinique. Sa naissance, en 1957, se situe
à un moment crucial de l’histoire de la Martinique, ex-vieille colonie qui
peine à endosser son tout nouveau statut de département d’Outre-Mer. Depuis
douze ans, les mutations se succèdent et s’accélèrent dans tous les domaines :
rural, social, anthropologique, économique, politique... C’est une nouvelle
étape pour le monde des campagnes martiniquaises et celui qui gravite autour
de la « Transat » et du transport maritime, dont l’influence ne cesse de
croître.
En plaçant la vie quotidienne de la SICA au centre de cet ouvrage, Guy
Flandrina fait un choix judicieux à au moins deux titres. En interrogeant les
acteurs de l’époque, il souligne l’urgence de sauver de l’oubli ce qui peut
l’être. Par l’étude des archives qu’il a su aller chercher, il analyse un
modèle dont l’efficacité ne s’est jamais démentie en soixante ans d’existence.
Au passage, le lecteur attentif saura y voir un hommage appuyé à un modèle de
développement qui conserve plus que jamais sa pertinence dans la conjoncture
actuelle.
Et puisque ces dernières années, les anciennes colonies francophones des
Antilles-Guyane ont entrepris d’écrire elles-mêmes leur histoire
contemporaine, ce travail est aussi une précieuse contribution à cette – trop
tardive ? – entreprise collective.
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