Je veux mourir, mais je mangerais bien du tteokbokki
EAN13
9791028528577
Éditeur
LEDUC
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Je veux mourir, mais je mangerais bien du tteokbokki

Leduc

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\- PSYCHIATRE : Alors, comment puis-je vous aider ?
\- MOI : Je ne sais pas, je suis – comment dirais-je – déprimée ? Dois-je
entrer dans les détails ?

Baek Sehee est une jeune directrice des médias sociaux à succès dans une
maison d'édition lorsqu'elle commence à voir un psychiatre :
\- MOI : Comment l'appeler ? La dépression ? Elle se sent constamment
anxieuse, doute sans cesse d'elle-même, mais est aussi très critique envers
les autres. Elle cache bien ses sentiments au travail et à ses amis ; elle est
habile à donner le change, son style de vie l’exige.
L'effort est épuisant, écrasant et l'empêche de nouer des relations profondes.
Cela ne peut pas être normal. Mais si elle est si désespérée, pourquoi peut-
elle toujours invoquer l'envie de sa street food préférée, un gâteau de riz
chaud et épicé, le tteokbokki ? Est-ce que c'est comme ça la vie ?
En enregistrant ses dialogues avec son psychiatre sur une période de 12
semaines, Baek commence à démêler les réactions instinctives et les
comportements nuisibles qui la maintiennent enfermée dans un cycle d’auto-
sabotage.

Le livre se termine par des chapitres "post-thérapie" qui font le point sur
son évolution, ses changements de comportement et d'appréhension du monde.
Baek apprend à s'autoriser à être elle-même, à accepter ce qu'elle ressent
sans se juger ou s'en vouloir.

Née en 1990, Baek Sehee a étudié l’écriture créative à l’université avant de
travailler durant cinq ans dans une maison d’édition. Pendant dix ans, elle a
été suivie pour dysthymie (une dépression légère persistante). Ce trouble est
devenu le sujet de ses premiers essais, puis de ce livre.
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