- EAN13
- 9791022611299
- Éditeur
- Anne-Marie Métailié
- Date de publication
- 04/03/2021
- Collection
- Bibliothèque Hispano-Américaine
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Trois générations de femmes, une guérilla populaire, des forêts reculées.
Elle a survécu à la guerre, abandonné les armes, mais conservé le vertige,
maintenant que sa lutte est de protéger ses filles dans une après-guerre où la
paix, la justice et la dignité sont plus que relatives. Pas de noms propres,
on est la mère ou la fille, de la première à la cinquième, ou la mère de la
mère, ou la tante, ou celle qui...
À travers ces femmes sans nom, avec une écriture brute, précise et élégante,
c’est le point de vue de celles qu’on entend rarement, femmes du peuple qui se
sont retrouvées propulsées dans l’Histoire et doivent ensuite retrouver la vie
« normale » : le patriarcat, le harcèlement, le ménage. Des destins précis,
une portée universelle. Si le monde était bien fait, c’est à ce premier roman
puissant que ressemblerait le meilleur de la littérature féminine : l’histoire
des femmes, depuis toujours gardiennes et garantes de la famille, de la
transmission, depuis toujours flouées et reléguées dans l’obscurité de leurs
cuisines, même quand elles ont pris part aux durs combats des hommes.
Défricher, couper, brûler : une manière de survivre quand tout est à
reconstruire.
Elle a survécu à la guerre, abandonné les armes, mais conservé le vertige,
maintenant que sa lutte est de protéger ses filles dans une après-guerre où la
paix, la justice et la dignité sont plus que relatives. Pas de noms propres,
on est la mère ou la fille, de la première à la cinquième, ou la mère de la
mère, ou la tante, ou celle qui...
À travers ces femmes sans nom, avec une écriture brute, précise et élégante,
c’est le point de vue de celles qu’on entend rarement, femmes du peuple qui se
sont retrouvées propulsées dans l’Histoire et doivent ensuite retrouver la vie
« normale » : le patriarcat, le harcèlement, le ménage. Des destins précis,
une portée universelle. Si le monde était bien fait, c’est à ce premier roman
puissant que ressemblerait le meilleur de la littérature féminine : l’histoire
des femmes, depuis toujours gardiennes et garantes de la famille, de la
transmission, depuis toujours flouées et reléguées dans l’obscurité de leurs
cuisines, même quand elles ont pris part aux durs combats des hommes.
Défricher, couper, brûler : une manière de survivre quand tout est à
reconstruire.
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