Résurrection
EAN13
9782246728894
Éditeur
Grasset
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Résurrection

Grasset

Indisponible
« Un jour, il y a deux ans, Frédéric B. et Michel H., écrivains bien connus et
amis de longue date, dans des genres différents, me tombent dessus : « Alors,
Christophe, tu ne bois plus, tu ne te drogues plus ? Plus rien ? Tu as
remplacé par quoi ? Par le sexe ? » J’ai dit « oui » pour leur faire plaisir.
Difficile à l’époque de leur expliquer en quelques mots, comme je vais tenter
de le faire pour vous, que j’avais découvert une ivresse bien plus puissante
que tous les alcools, bien plus étonnante que toutes les drogues. Ni sexe,
donc, ni shopping, ni télé, ni travail, ni histoires d’amour adultères, tout
ce par quoi on comble habituellement son vide, par quoi on fuit le monde… Je
n’avais simplement plus besoin d’être ailleurs. Seule la réalité m’emplissait.
Cette réalité que j’avais fuie presque toute ma vie dans les produits
interdits, les médicaments pour soigner le mal-être, la maladie, la
dépression, les mensonges et les tromperies… Je retrouvais le monde avec sa
dureté mais aussi sa beauté, celle d’un café pris au soleil ou d’un sourire
dans la rue. Pour en arriver là, c’est un travail spirituel qu’il m’avait
fallu accomplir. Spirituel, oui. Au-delà du spectaculaire, du combat contre le
démon ou de la description de l’enfer à travers les souvenirs et les exemples
concrets, ce livre est une aventure spirituelle. La plus inédite, la plus
incroyable de toutes les aventures que j’ai vécues. Il est le récit d’une
quête et des obstacles à surmonter pour parvenir au bout. Parvenir à accepter
et à aimer cette réalité à laquelle j’avais tenté d’échapper depuis le
traumatisme d’Il m’aimait : parvenir à retrouver l’estime de moi et la
confiance. Ce livre s’appelle Résurrection parce que j’étais mort. Ce livre
s’appelle Résurrection parce que j’ai cessé de porter ma croix. D’être une
victime. Il raconte comment j’ai fait. Concrètement. Pas à pas. Il est la
suite, et heureusement la fin, de Il m’aimait .»
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