Évelyne L.

Emmanuelle HEIDSIECK

Éditions du Faubourg

Conseillé par (Libraire)
16 janvier 2020

Coup de coeur d'Evelyne

Face au monologue de Marco, vous êtes sous le choc ! Il y aurait une discrimination négative envers les beaux ? Et il est devant les Prud'hommes pour faire valoir ses droits ? pour faire reconnaitre que ses 3 licenciements consécutifs sont liés à sa beauté physique ? On n'y croit pas, on est sous le choc d'une telle absurdité… et puis Marco enchaine les exemples, les situations, les citations… Alors oui, il faut bien l'admettre, il a peut-être raison… Mais si vous croyez qu'Emmanuelle Heidsieck vous laissera tranquille avec votre petit mea culpa, votre petite révélation bien-pensante, vous vous trompez ! C'est la très grande force de ce très court et incisif roman qui se lit d'une traite, en apnée et dont on sort épuisé.

Éditions Jacqueline Chambon

Conseillé par (Libraire)
14 janvier 2020

Coup de coeur de Laëtitia

Dans ce roman autrichien écrit dans les années 1950, on suit la vie d'une femme au fil de ses souvenirs. D'une enfance choyée au pensionnat glacé de son adolescence, Elisabeth se construit autour d'un imaginaire très présent. Eprise de nature et de liberté, elle ira jusqu'à de profonds sacrifices dans sa vie de femme. Comme dans "Le Mur Invisible", roman phénomène de la même auteure, qui explore avec finesse les relations profondes d'une femme avec la nature, on retrouve l'ambiance étrange, propre à Marlen Haushofer. Le style est magnifique, sensible, poétique et à la fois résolument moderne. A découvrir absolument !

Conseillé par (Libraire)
11 janvier 2020

Coup de coeur de Bilal

Jean-Clément Martin, historien spécialisé dans l'histoire de la Révolution Française, propose ici une biographie critique d'un des personnages les plus fascinants de l'histoire de cette période, et de l'histoire de France tout court. Il y revient longuement sur la création de la réputation de "monstre" qui a été collé à celui qui avait pu être précédemment vu comme "l'Incorruptible".
Un portrait très intéressant pour un regard nouveau sur cette période. A découvrir, seul ou en complément de l'Histoire de la Révolution Française du même auteur.

Conseillé par (Libraire)
11 janvier 2020

Coup de coeur de Laëtitia

Dans ce très joli premier roman, nous suivons Alma. Alma dont la fille souffre d’un mal étrange que les médecins peinent à soigner. On lui parle de tumeur, mais Alma n’y croit pas. Elle fera tout pour sauver sa fille, empruntant une sorte de chemin initiatique libérateur. La plume est sensible, imagée, parfois drôle. Constance Joly questionne avec subtilité sur les relations entre une mère et sa fille.

Ou la fin des hommes

Points

9,90
Conseillé par (Libraire)
11 janvier 2020

Coup de coeur d'Evelyne

« Lætitia Perrais a été enlevée dans la nuit du 18 au 19 janvier 2011. C'était une serveuse de dix-huit ans domiciliée à Pornic, en Loire-Atlantique. Elle menait une vie sans histoire dans la famille d'accueil où elle avait été placée avec sa sœur jumelle. Son meurtrier a été arrêté au bout de deux jours, mais il a fallu plusieurs semaines pour retrouver le corps de Laëtitia. » Ainsi commence le texte d'Ivan Jablonka.
Cette histoire, nous la connaissons tous : celle de cette très jeune femme dont la vie fut brisée au retour de son travail, de cette enfant de l'assistance qui était sur le point de s'en sortir mais que le destin rattrapa à la dernière minute. Et puis cette affaire devint affaire d'Etat quand le président de la République d'alors profita de ce fait divers pour régler ses comptes avec la Justice et son fonctionnement.
Mais Ivan Jablonka, historien, n'est pas là pour divertir grâce à un fait divers ni pour faire le procès de la présidence sarkoziste : à travers l'histoire de Lætitia, il nous dresse un portrait de la France aujourd'hui, comme l'avait fait Florence Aubenas avec son Quai de Ouistreham ou Michel Foucauld dans Moi Pierre Rivière. A mi chemin entre l'Histoire et la sociologie, Ivan Jablonka ausculte la France. Un texte puissant, pudique et dense. Un grand livre qui ne vous laissera pas indemne.