Voici une enquête d'Erlendur que j'ai de nouveau appréciée. J'ai senti le personnage plus calme, cherchant à être plus près de ses enfants et allant au bout de ses enquêtes simplement en interrogeant les témoins.
Il est question de surnaturel, mais traitée sans parti-pris, sans jugement. Seulement un constat : nous vivons tous avec nos morts.
L'image que je retiendrai :
Celle des lacs, nombreux, qui recellent bien des mystères.
Voici un roman fort distayant pour l'été, quand nous sommes loin du travail et de ses méchants collègues avec qui il faut pourtant travailler. C'est le problème de Jérôme, d'ailleurs.
Problème qu'il résoudra -ou résolvera ?!- en créant le cimondisme. Si comme moi, vous vous demandez ce que c'est, allez lire ce livre plein de fraîcheur. Vous en ressortirez différent.
Et puis il y a aussi une belle histoire d'amour, soupir....
De quoi changer la face du monde ? Peut-être pas, mais maintenant, je vais guêter les antiphates dans mon supermarché, c'est sûr.
L'image que je retiendrai :
Celle de la machine à café, haut lieu de socialisation de l'entreprise.
Deux vies en parallèle : celle d'Isabelle qui se retrouve seule à Paris au mois d'août ; et celle de sa fille Romane, 20 ans plus tard qui retourne dans l'appartement de sa mère défunte.
Isabelle a rencontré un jeune homme musicien de rue qui lui propose de refaire la chambre de sa fille Romane en échange du gîte et du couvert. Plutôt introvertie, Isabelle accepte sur un coup de tête et sa vie en sera bouleversée car "So What", tel qu'il se fait appelé, met de l'inattendue dans sa vie bien rangée.
Romane, elle, a fuit sa mère et son calme apparent pour s'en aller parcourir le monde. Mais elle est obligée de rentrer après un grave accident. Jeune femme en colère, elle va tenter de comprendre qui était sa mère.
Voilà un roman touchant sur une vie de femme qui semble en pointillée et qui pourtant recelle des trésors. Car au début, on a envie de la secouer, Isabelle, puis on se laisse prendre par le jeu de So What en se demandant où il va la mener.
Le personnage de Romane la révoltée m'a un peu lassée, j'ai ressenti moins de passion pour sa rébellion, trop adolescente à mon goût.
J'ai toutefois regretté de ne pas revoir So What, lui qui avait dit qu'il reviendrait.
Voici un très beau refrain sur les murs, comme on aimerait en entendre plus souvent.
L'image que je retiendrai :
Celle de la couleur orange qu'Isabelle choisit pour sa fille car, pour cette prof de physique, c'est une couleur "au milieu du spectre", alors que pour sa fille, elle représente la pluie.
Voilà un roman bien alambiqué, aux protagonistes nombreux et à l'intrigue fort mince.
Tout le monde ment à tout le monde, mais heureusement l'inspecteur Dreyfus sait voir clair dans le jeu de ce "tout le monde". Comment fait-il ? Mystère....
Et puis il est question de chasse, de loups, de traque, de chasse, de loups, bref, ça lasse, au final.
Après "Au-delà du mal" que je n'avais pas du tout aimé -et qui fait parti de mes rares abandons- j'ai voulu laisser encore une chance à l'auteur. On ne m'y reprendra pas de si tôt. Cet auteur n'est pas fait pour moi, je passe l'éponge (pour le moment).
Voilà un roman policier original où l'enquêteur a besoin du secours d'un généalogiste.
Une double enquête au XXe et au XIXe siècle dans une capitale en pleine mutation.
Une histoire de psycho-généalogie intéressante.
Toutefois, l'indice qui met l'enquêteur sur la bonne piste apparaît un peu trop facilement pour être crédible.
L'image que je retiendrai :
Celle du métro de Londres aux gares qui changent de nom et qui ne sont pas là où on les attend.