Alex-Mot-à-Mots

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Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

Une enquête de l'inspecteur-chef Armand Gamache

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Actes Sud

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31 janvier 2015

Policier, Québec

Je retourne toujours avec plaisir à Three Pines, même si cette petite bourgade compte un nombre record de meurtres.

Cette fois-ci, ce sont Gabri et Olivier qui se trouvent au coeur de la toumente. Sans oublier la vieille maison des Hadley, toujours aussi mystérieuse.

Mais l'enquête ne se déroule pas qu'à Three Pines. Ainsi, nous partons avec Armand Gamache en Colombie Britannique, sur les terres des Haïdas, les enfants de l'aigle et du corbeau.

Nous découvrons également la communauté tchèque récemment émigrée.

Cependant, l'enquête en elle-même ne m'a pas passionnée : trop délayée alors que le coupable est sous les yeux de tout le monde, je me suis légèrement ennuyée. Mais légèrement.

J'aurais parfois aimée plus d'explications sur la provenance de certaines pièces d'antiquités.

Mais toujours une question en fil-rouge sur une identité : le quatrième cheval est-il bien un cheval ?!

Ceci dit, je retournerai avec plaisir dans ce village, pour le prochain meurtre.

L'image que je retiendrai :

Celle d'une partie de la Chambre d'Ambre retrouvé chez le mort.

Quelques citations :

"L'inspecteur-chef l'avait mis en garde : on ne voit pas ce qui tue, d'où le danger. Ce n'est ni un revolver, ni un couteau, ni un poing. C'est une émotion. Rance et putride. Attendant l'occasion de frapper." (p.23)

"Cependant, Gamache savait ce qui se cachait derrière cette rage, derrière toute rage.

La peur." (p.208)

http://motamots.canalblog.com/archives/2015/01/27/31183824.html

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24 janvier 2015

Enfance

J'ai aimé le personnage d'Icare, pardon, de Courgette, même si il ne comprend pas grand chose au monde qui l'entoure. En revanche, les copains autour de lui ne m'ont pas passionné, sauf Camille. Mais Camille, c'est une histoire d'amour.

Les adultes sont un peu caricaturaux, ce qui rend le récit parfois difficilement crédible, notamment à la fin.

J'ai également trouvé que le rythme s'essoufflait sur la fin. Dommage.

Un personnage de Courgette bien attachant tout de même.

L'image que je retiendrai :

Celle du Père-Noël qui ferait mieux de passer en été plutôt qu'en hiver à cause des cheminées et de son costume rouge.

http://motamots.canalblog.com/archives/2015/01/24/30983873.html

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24 janvier 2015

Nouvelles

Récits gigognes, à tiroirs, en abyme, je dirais plutôt courtes nouvelles à points communs (il faut bien que je me distingue).

Le titre m'intriguait, moi qui adore les raviolis à la sauce tomate. Quant à la fractale, j'avais de vagues souvenirs mathématiques.

Comme l'explique si bien l'auteur dans son autoportrait en fin de volume, il aime raconter des histoires à ses filles.

Le temps d'une après-midi, Monsieur Raufast m'a raconté des histoires, et j'ai aimé. Il ne m'en restera sans doute pas grand chose dans quelques mois, si ce n'est une vague suspicion à l'idée de manger des raviolis agrémentés d'herbes de provence...

L'image que je retiendrai (attention spoiler) :

Celle de la météorite tombant dans la cuisine à côté du sachet d'herbes aromatiques.

http://motamots.canalblog.com/archives/2015/01/22/31268811.html#comments

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24 janvier 2015

Etats-Unis, société

Je n'aurais pas parié un sous sur le fait que j'apprécie ce roman. Et pourtant.

Alors certes, les articles sur la finance ne m'ont pas passionnés. En revanche, j'ai adoré le microcosme de la résidence vue par Dan.

J'ai également aimé la falsification de l'article de Wikipedia sur deux écrivains germaniques.

Les anagrammes sur les noms des écrivains m'ont donné du fil à retordre.

Les réflexions sur le journalisme et ses différences avec l'écriture romanesque m'ont passionnées.

J'ai aimé ce roman américain, son ambiance et sa vision de la société.

L'image que je retiendrai :

Celle du manuel de journalisme qui sert de livre de chevet à Vlad.

http://motamots.canalblog.com/archives/2015/01/21/31139259.html

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24 janvier 2015

19e siècle, Islande

Avec cette lecture, je me suis littéralement retrouvée plongée dans une maison reculée du nord de l'Islande en plein 19e siècle, où l'on se chauffe au feu de tourbe et l'on s'éclaire à la bougie de graisse de phoque.

L'atmosphère y est opaque, gluante et humide, l'extérieur de la maison froid et venteux. Malgré tout, les paysans tirent de la terre le meilleur d'elle.

Petit à petit se noue une relation d'amitié entre les membres de la famille et Agnes, la condamnée à mort. Plus qu'à son confesseur, c'est à la famille qui l'accueille qu'elle va raconter ce qui s'est passé le jour du drame.

Si j'ai été quelque peu déçue par la psychologie des personnages tracée à gros traits, j'ai en revanche beaucoup aimé l'atmosphère du roman.

L'histoire est plus convenue, également, entre la méchante qui est en fait une gentille ; les justiciers qui sont des méchants ; la méchante famille qui se prend d'amitié pour la condamnée, et le confesseur qui tombe malade de la confession de sa patiente.

L'image que je retiendrai :

Celle des badstofas : les salles communes dans les fermes traditionnelles islandaises où la vie se déroule, la nuit aussi, car on y dort.

http://motamots.canalblog.com/archives/2015/01/18/30619029.html