- EAN13
- 9782371774216
- ISBN
- 978-2-37177-421-6
- Éditeur
- PublieNet
- Date de publication
- 27/11/2015
- Collection
- Temps Réel
- Nombre de pages
- 188
- Dimensions
- 20,3 x 13,3 x 1 cm
- Poids
- 203 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
C’est au terme d’un séjour de quelque dix années au Brésil, de voyages, mais aussi d’enregistrements et d’écriture que nait Bossa.
Bossa, c’est avant tout la mythologie de la rue. Une histoire des corps, de cette rue où le fait divers tend au sauvage et au tragique.
C’est une interrogation, sur le Brésil, sur nous-mêmes.
Sur cette violence des corps.
Là où s’enracinent le rythme et l’écriture.
Bossa, issu de la haute tradition du poème épique, est le récit imaginaire, quasi mythologique, de l’aventure maritime d’une captive.
S’y mêlent le Brésil colonial et la méditerranée biblique et humaniste.
Tugny, dans Bossa, n’écrit pas sagement comme le romancier. Philosophe, essayiste, éditorialiste et plus rarement poète, comme c’est ici le cas, il casse la poésie et invente une danse, terrassant avec une radicalité sensuelle les codes de la littéralité au profit d’une danse du monde, des corps et de la voix.
À cette danse, s’adjoint la peintre Bernadette Février, déjà présente dans Vie et mort de l’enfant du monde, paru en 2013 aux éditions publie.net, ou encore à Corbière le Crevant, chez Léo Scheer.
Une fresque qui accompagne l’érotisme et en souligne les ruptures, les densités.
Surgissant sous le texte, elle s’y mêle, pleine page, et devient, à son tour, la carte qui nous emmène là où le corps n’a pas été gommé.
Du grand Tugny, assurément !
Gwen Catalá
Bossa, c’est avant tout la mythologie de la rue. Une histoire des corps, de cette rue où le fait divers tend au sauvage et au tragique.
C’est une interrogation, sur le Brésil, sur nous-mêmes.
Sur cette violence des corps.
Là où s’enracinent le rythme et l’écriture.
Bossa, issu de la haute tradition du poème épique, est le récit imaginaire, quasi mythologique, de l’aventure maritime d’une captive.
S’y mêlent le Brésil colonial et la méditerranée biblique et humaniste.
Tugny, dans Bossa, n’écrit pas sagement comme le romancier. Philosophe, essayiste, éditorialiste et plus rarement poète, comme c’est ici le cas, il casse la poésie et invente une danse, terrassant avec une radicalité sensuelle les codes de la littéralité au profit d’une danse du monde, des corps et de la voix.
À cette danse, s’adjoint la peintre Bernadette Février, déjà présente dans Vie et mort de l’enfant du monde, paru en 2013 aux éditions publie.net, ou encore à Corbière le Crevant, chez Léo Scheer.
Une fresque qui accompagne l’érotisme et en souligne les ruptures, les densités.
Surgissant sous le texte, elle s’y mêle, pleine page, et devient, à son tour, la carte qui nous emmène là où le corps n’a pas été gommé.
Du grand Tugny, assurément !
Gwen Catalá
S'identifier pour envoyer des commentaires.