Le gène du garde rouge, Souvenirs de la Révolution culturelle
EAN13
9782070147496
ISBN
978-2-07-014749-6
Éditeur
Gallimard
Date de publication
Collection
Hors série Littérature
Nombre de pages
240
Dimensions
20,5 x 14 x 2 cm
Poids
298 g
Langue
français
Langue d'origine
chinois
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Le gène du garde rouge

Souvenirs de la Révolution culturelle

De

Traduit par ,

Préface de

Gallimard

Hors série Littérature

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«À ce jour, en Chine et dans la diaspora chinoise, ce livre est sans exemple. Autant par ce qu’il dit que par la forme choisie pour le dire. C'est un témoignage violent, éprouvant, qui ne s’attarde pas, mais n’omet aucun détail. C’est une épopée sans apprêt qui déploie ses séquences en rafale, sans se soucier de reprendre souffle, comme s’il s’agissait, à cinquante ans de distance, de ne pas perdre un instant. Car ces Souvenirs de la Révolution culturelle se donnent en urgence et utilisent la scansion poétique afin que les infamies, les meurtres, les tortures, les règlements de compte et les traquenards de la survie restent sur le qui-vive. Excepté les suppliciés, personne ne sort indemne de ce chaos collectif. L’auteur pas plus que quiconque. Il fut à la fois victime et coupable, et l’impact de sa parole tient à cet aveu. Persécuté (le cadavre de son père jeté aux ordures et sa mère à mendier dans les rues), il ne cache rien de son embrigadement progressif, de l’irruption, voire de la révélation, dans sa conscience et dans son corps, de ce terrifiant «gène du garde rouge» dont il sait qu’il ne se débarrassera jamais tout à fait, quelque remords, volonté ou désir qu’il en ait désormais. Luo Ying signe ici un texte d’une lucidité sans faille, dont la visée manifeste est d’en finir au plus vite avec l’amnésie institutionnalisée de Pékin à Shanghai, de Yinchuan à Hong Kong. Sans illusion cependant, puisqu’il ne peut qu’acquiescer au verdict de Paul Veyne qui, en dernière analyse, affirme que "l’Histoire est méchante".» André Velter.
Né à Lanzhou, dans le Gansu, en 1956, Luo Ying, de son vrai nom Huang Nubo, passe son enfance à Yinchuan, capitale du Ningxia. Après les années meurtrières de la Révolution dite culturelle, il s'affirme comme poète, alpiniste de haut niveau et homme d'affaires d'envergure.
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