- EAN13
- 9782954619309
- ISBN
- 978-2-9546193-0-9
- Éditeur
- MILOUNITCH
- Date de publication
- 10/01/2014
- Nombre de pages
- 96
- Dimensions
- 24 x 16 x 0,8 cm
- Poids
- 250 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Offres
-
16.00
Une BD réjouissante !!!
Nous avons déjà évoqué ce blog devenu BD à plusieurs reprises (ici par exemple) donc nous ne reviendrons pas sur l’histoire de ce livre ni sur l’intérêt de sa conversion papier. Non, nous allons plutôt évoquer le parallèle qu’il y a entre le personnage principal de l’album et ce livre issu de l’auto-édition ; un album financé grâce à Ulule où cette bande dessinée a vite cartonné. L’un comme l’autre ont décidé de s’affranchir des règles et du système en refusant la soumission à un patron pour l’un, à un éditeur pour l’autre (vous pouvez retrouver les différences étapes du financement du livre ici). Un choix de vie louable et militant dont nous pouvons voir les inconvénients et les avantages via les aventures quotidiennes de notre personnage principal qui a décidé de travailler en freelance. Car, oui, le freelance est aussi un mode de travail sauf que c’est un mode de vie parfois proche du chômage. L’avantage c’est que vous gérez votre temps comme vous le voulez ; par contre financièrement c’est pas toujours la joie et le risque de procrastination n’est jamais loin.
Heureusement, notre web-designer a aussi une copine, des amis et des centres d’intérêt comme râler ou aller en concert. Au final, cet asocial assumé s’avère même attachant à mi-chemin entre l’adulescent et le trentenaire aigri. Son humour noir et son attitude blasée confèrent à l’ensemble un ton cynique et mordant diablement efficace. Cet album, construit par un ensemble de scènes quotidiennes, s’avère donc intime et plaisant pour le lecteur qui, au gré de l’auteur, passe d’un sujet à l’autre et s’amuse des clichés. Des sujets qui peuvent aller de l’encrage en comics jusqu’au fameux mariage pour tous sans oublier le Nutella, Carlos ou les problèmes de l’administration. La variété des sujets fait que chacun peut se reconnaître à un moment donné dans certains gags.
Graphiquement, nous avons le droit à un dessin expressif qui, en quelques traits, arrive à faire mouche de façon systématique. Certes, les décors et les personnages ne sont pas détaillés jusqu’à la moindre ride mais le style s’accorde très bien au ton mordant et cynique de l’auteur. En réalité, il faut reconnaître que le dessin s’inscrit bien dans les différents styles que l’on peut retrouver sur les différents blogs BD. Un genre que l’auteur maîtrise très bien.
Demain j’arrête après on verra est une bande dessinée qu’il vous faut lire pour passer un bon moment de rigolade. Aigri, cynique mais surtout amusant, ce recueil est un remède possible à la morosité de la vie parisienne et son éternel carcan "métro-boulot-dodo".
Romain DELANNOY
http://www.avoir-alire.com/demain-j-arrete-apres-on-verra-la-critique-bd
Nous avons déjà évoqué ce blog devenu BD à plusieurs reprises (ici par exemple) donc nous ne reviendrons pas sur l’histoire de ce livre ni sur l’intérêt de sa conversion papier. Non, nous allons plutôt évoquer le parallèle qu’il y a entre le personnage principal de l’album et ce livre issu de l’auto-édition ; un album financé grâce à Ulule où cette bande dessinée a vite cartonné. L’un comme l’autre ont décidé de s’affranchir des règles et du système en refusant la soumission à un patron pour l’un, à un éditeur pour l’autre (vous pouvez retrouver les différences étapes du financement du livre ici). Un choix de vie louable et militant dont nous pouvons voir les inconvénients et les avantages via les aventures quotidiennes de notre personnage principal qui a décidé de travailler en freelance. Car, oui, le freelance est aussi un mode de travail sauf que c’est un mode de vie parfois proche du chômage. L’avantage c’est que vous gérez votre temps comme vous le voulez ; par contre financièrement c’est pas toujours la joie et le risque de procrastination n’est jamais loin.
Heureusement, notre web-designer a aussi une copine, des amis et des centres d’intérêt comme râler ou aller en concert. Au final, cet asocial assumé s’avère même attachant à mi-chemin entre l’adulescent et le trentenaire aigri. Son humour noir et son attitude blasée confèrent à l’ensemble un ton cynique et mordant diablement efficace. Cet album, construit par un ensemble de scènes quotidiennes, s’avère donc intime et plaisant pour le lecteur qui, au gré de l’auteur, passe d’un sujet à l’autre et s’amuse des clichés. Des sujets qui peuvent aller de l’encrage en comics jusqu’au fameux mariage pour tous sans oublier le Nutella, Carlos ou les problèmes de l’administration. La variété des sujets fait que chacun peut se reconnaître à un moment donné dans certains gags.
Graphiquement, nous avons le droit à un dessin expressif qui, en quelques traits, arrive à faire mouche de façon systématique. Certes, les décors et les personnages ne sont pas détaillés jusqu’à la moindre ride mais le style s’accorde très bien au ton mordant et cynique de l’auteur. En réalité, il faut reconnaître que le dessin s’inscrit bien dans les différents styles que l’on peut retrouver sur les différents blogs BD. Un genre que l’auteur maîtrise très bien.
Demain j’arrête après on verra est une bande dessinée qu’il vous faut lire pour passer un bon moment de rigolade. Aigri, cynique mais surtout amusant, ce recueil est un remède possible à la morosité de la vie parisienne et son éternel carcan "métro-boulot-dodo".
Romain DELANNOY
http://www.avoir-alire.com/demain-j-arrete-apres-on-verra-la-critique-bd
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