L'homme qui avait perdu son nom

Originaire du Montana, Joe Sterling quitte le ranch familial pour se consacrer à la peinture, à New York puis à Key West. Il rencontre un succès rapide mais dépense aussitôt sa petite fortune. Il cesse alors de peindre et devient illustrateur de modes d'emploi pour gadgets électro-ménagers. Ayant le sentiment d'avoir perdu son âme, Joe décide de rentrer dans ses terres natales pour y récupérer son héritage et retrouver son patronyme, qu'il a égaré au fil de ses pérégrinations.

« Influencé par Carver... et par Tchekhov, McGuane sait mêler à la brutalité américaine beaucoup de tendresse, un style à la fois citadin, incisif et moderne, et des descriptions campagnardes d'un chasseur et d'un cavalier amoureux de la nature et des bêtes. On oublie l'Amérique des motels, fast-foods et gratte-ciel et on découvre des maisons pleines d'odeurs et de souvenirs, des vieux cirés à la patère dans l'entrée. » Michel Polac, L'Événement du jeudi