- EAN13
- 9782825142387
- ISBN
- 978-2-8251-4238-7
- Éditeur
- Âge d'homme
- Date de publication
- 17/01/2013
- Collection
- ARCHI. SLAVE
- Nombre de pages
- 104
- Dimensions
- 19 x 13 x 0,1 cm
- Poids
- 112 g
- Langue
- français
- Langue d'origine
- russe
- Code dewey
- 891.714
- Fiches UNIMARC
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La confession d'un voyou
De Sergueï Aleksandrovitch Esenine
Traduit par Marie Miloslawsky, Franz Hellens
Âge d'homme
Archi. Slave
Sergueï Essenine (1895-1925) avait attendu de la révolution la mise en œuvre d’un messianisme romantique et surtout de la grande résurrection paysanne russe. Ses illusions déçues par l’évolution de plus en plus industrielle du régime, il devint l’animateur de la bohème décadente de Moscou et écrivit cette Confession d’un voyou qui le rendit plus populaire que Maïakovski et fit de lui l’un des plus grands poètes de la Russie.
Je ne regrette rien, ni appels, ni larmes,
Tout passera comme la blancheur des pommiers.
Saisi par l’automne d’or déclinant,
Ma jeunesse, comme tu es à jamais loin.
Tu ne battras plus comme autrefois,
Mon cœur pris, frissonnant aux premiers froids,
Et au pays des cierges des blancs bouleaux
Je n’irai plus me promener pieds nus.
Âme errante ! Toujours plus rarement
Tu attises la flamme de mes lèvres.
Ô ma fraîcheur perdue
Ô mes regards, mes élans, mes fièvres.
Chaque jour, plus sobre, moins désirant.
Ô ma vie, ne fut-elle qu’un rêve ?
Comme si, au printemps, à l’aube sonore,
Je galopais sur un coursier rose.
Nous sommes en ce monde tous mortels,
Vois couler le cuivre des érables…
Ah ! Que soit à jamais béni
Ce qui est venu fleurir et mourir.
Je ne regrette rien, ni appels, ni larmes,
Tout passera comme la blancheur des pommiers.
Saisi par l’automne d’or déclinant,
Ma jeunesse, comme tu es à jamais loin.
Tu ne battras plus comme autrefois,
Mon cœur pris, frissonnant aux premiers froids,
Et au pays des cierges des blancs bouleaux
Je n’irai plus me promener pieds nus.
Âme errante ! Toujours plus rarement
Tu attises la flamme de mes lèvres.
Ô ma fraîcheur perdue
Ô mes regards, mes élans, mes fièvres.
Chaque jour, plus sobre, moins désirant.
Ô ma vie, ne fut-elle qu’un rêve ?
Comme si, au printemps, à l’aube sonore,
Je galopais sur un coursier rose.
Nous sommes en ce monde tous mortels,
Vois couler le cuivre des érables…
Ah ! Que soit à jamais béni
Ce qui est venu fleurir et mourir.
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