- EAN13
- 9782330154363
- ISBN
- 978-2-330-15436-3
- Éditeur
- Actes Sud
- Date de publication
- 09/2021
- Collection
- LITTERATURE HEB
- Nombre de pages
- 299
- Dimensions
- 21,6 x 11,5 x 2,3 cm
- Poids
- 282 g
- Langue
- français
- Langue d'origine
- hébreu
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Elle était une fois
De Yaël Neeman
Traduit par Rosie Pinhas-Delpuech, Laurence Sendrowicz
Actes Sud
Litterature Heb
Offres
-
23.50
Autre version disponible
Elle s'appelait Pazith. Yaël Neeman l'a à peine aperçue, une fois, entre deux portes, vers la fin de sa vie. Personnage secondaire de sa propre existence, attachée à organiser sa disparition, elle a pourtant marqué tous ceux qui l'ont rencontrée. Après sa mort, Yaël Neeman part à sa recherche obstinée, reconstituant sous nos yeux le puzzle documentaire d'un être humain. Se joue alors un étrange suspense, mâtiné de responsabilité. Comme si, à l'instar de l'auteure qui nous "confie" Pazith en nous la racontant, nous ne pouvions, à notre tour, littéralement plus la lâcher. Ou comme si elle ne nous lâchait plus.
Cette "biographie de personne par tout le monde", chorale et collective, cristallise la fragilité mais aussi le caractère modestement sacré de toute vie humaine. Et se dessinent sous nos yeux, comme en reflet, un pays qui s'invente sur des bases chancelantes, une génération amputée de son histoire, toute une société israélienne enfantée dans la tragédie, sur laquelle flottent encore et pour longtemps l'oubli actif et coupant du passé familial mais aussi le souvenir flou et pourtant ineffaçable de Pazith.
À la fin, un grand doute, ce puzzle composé de très nombreuses pièces colorées, vivantes, autour d'un manque béant : Pazith elle-même. Et une certitude : il n'existe pas de vie "ordinaire", tout passage sur terre recèle une énigme universelle.
Cette "biographie de personne par tout le monde", chorale et collective, cristallise la fragilité mais aussi le caractère modestement sacré de toute vie humaine. Et se dessinent sous nos yeux, comme en reflet, un pays qui s'invente sur des bases chancelantes, une génération amputée de son histoire, toute une société israélienne enfantée dans la tragédie, sur laquelle flottent encore et pour longtemps l'oubli actif et coupant du passé familial mais aussi le souvenir flou et pourtant ineffaçable de Pazith.
À la fin, un grand doute, ce puzzle composé de très nombreuses pièces colorées, vivantes, autour d'un manque béant : Pazith elle-même. Et une certitude : il n'existe pas de vie "ordinaire", tout passage sur terre recèle une énigme universelle.
S'identifier pour envoyer des commentaires.