La révolution mexicaine 1910-1940, 1910-1940
EAN13
9782847346565
ISBN
978-2-84734-656-5
Éditeur
Tallandier
Date de publication
Collection
Texto
Nombre de pages
352
Dimensions
20 x 12 x 2,4 cm
Poids
254 g
Langue
français
Code dewey
972.082
Fiches UNIMARC
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La révolution mexicaine 1910-1940

1910-1940

De

Préface de

Tallandier

Texto

Indisponible
Le Mexique a connu trois siècles de calme relatif sous le royaume de la Nouvelle Espagne, avant que n'éclate, en 1810, la guerre d'Indépendance, première guerre civile du pays. La situation se stabilise jusqu’à la révolution de 1910. Sous la présidence de Porfirio Diaz, au pouvoir depuis 1876, le pays s’est considérablement modernisé (chemins de fer, routes, réseau de communication). Une petite élite bourgeoise cultivée s’est constituée, prête à prendre la relève. En 1910, un jeune libéral idéaliste, Francesco Madero, se présente à l’élection présidentielle, contre le président Diaz. Mais ce dernier le fait emprisonner. Libéré après plusieurs semaines de détention, Madero s’exile au États-Unis d’où il organise une révolution. Très vite, le Nord du pays s'enflamme. Le ranchero, Emiliano Zapata, prend alors la tête d'un mouvement de rebelles et contraint Diaz à démissionner. Les premières élections libres de toute l'histoire du Mexique sont organisées : Madero est élu avec 80 % des suffrages. Il s’atèle à un projet de réforme agraire et syndicale, mais il est assassiné en février 1913, victime d'une conspiration menée par son propre chef des armées, le général Huerta. Celui-ci met en place un gouvernement révolutionnaire qui ravive les mouvements de contestation dans tout le pays. Il est finalement renversé en 1914 : le Mexique devient alors un champ de bataille et la proie des seigneurs de la guerre. Au terme de ce conflit, le pays est exsangue économiquement et socialement.

A partir de 1921, il entame sa reconstruction, à laquelle met fin la guerre des Cristeros (1926-1929) qui oppose la guérilla paysanne catholique à l’armée. Le Mexique entrera enfin dans une période de paix civile et de prospérité sous le mandat du président Cardenas (1934-1940) qui mène à bien la réforme agraire et nationalise les entreprises pétrolières.

Jean Meyer nous raconte l’histoire agitée et passionnante du Mexique. Il démontre que l’origine de la Révolution mexicaine était bien plus politique que sociale (la réforme agraire et les nationalisations n’en sont pas les causes mais les conséquences) et qu’elle aurait pu être évitée. L’assassinat de Madero a brutalement interrompu la démocratisation du pays et la mise en œuvre de d'une réforme agraire, garante de la paix sociale.

Jean Meyer est historien. Installé au Mexique depuis près de 40 ans, il est actuellement professeur, chercheur et directeur du département d’histoire du Centro de Investigacion y Docencia Economicas (CIDE). Il est l’auteur de plus de 30 livres, dont plusieurs font référence sur l'histoire du Mexique.
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